samedi 26 mars 2011

Comme une envie de Rétro ...

Soyons Rétro, Soyons Puppini, Soyons Blondie !


Quand je serai grande, je serai une Puppini ... Suis déjà total Blondie !

mercredi 23 mars 2011

Inter Lycées vs Nuit Du Slam

Les lycéens en piste avant Grand Corps Malade ce soir

Victoire au niveau des lycées pour Saint-Michel, qui place Dorine en finale, mais c'est une Troyenne qui remporte le tournoi..
Victoire au niveau des lycées pour Saint-Michel, qui place Dorine en finale, mais c'est une Troyenne qui remporte le tournoi..

REIMS (Marne) La finale inter-lycées de slam s'est déroulée dans une grosse ambiance hier à la Cartonnerie, avec des textes drôles et émouvants de ces futurs Grand Corps Malade, qui prend le relais ce soir pour la Nuit du slam.
DU bruit, de la fureur, de l'enthousiasme : c'était une après-midi sympa pour les lycéens hier, car ils l'ont passée à la Cartonnerie, à faire et écouter du slam.
C'était la finale du tournoi interlycées, organisée par le conseil régional, la Cartonnerie et Slam tribu. « Une sélection a été faite dans chaque établissement, et quatre lycéens ont été choisis pour cette finale » explique Vagablonde, de Slam tribu. « C'est la première fois que ça se déroule dans notre région. Des lycées de Troyes, Epernay (Godard-Roger), Sainte-Menehould et Reims (Saint-Michel, Yser et Jean-Jaurès) ont joué le jeu ».
« Nos profs nous ont inscrits, mais nous, au début, on n'aimait pas, et maintenant qu'on a pratiqué, on adore » explique Fanny, du lycée Saint-Michel.

Les quatre sélectionnés étaient venus hier très accompagnés, et c'est une centaine de lycéens qui avaient envahi la Carto, «harangués » par les poètes de Slam tribu, Selecta Seb et Laurent Etienne.com. « Chauffés » aussi par deux slameurs rémois, Vagablonde la belle et Flutch « le Dali du slam », les lycéens n'avaient plus qu'à se jeter dans l'arène.
Sous l'œil intéressé de son proviseur, Dominique Montagne, Diane, de Jean-Jaurès, slamait sur la paix impossible. « Cette génération n'est toujours pas celle de la paix car l'égoïsme des hommes ne change pas ». Justine, du LP Argonne, parlera de la séparation de deux amoureux, alors que Manolo, de Godard-Roger, évoquera le « quand j'étais petit », un slam très drôle : « La puberté, elle a pas toqué, elle a pas frappé, mais qu'est-ce qu'elle a squatté ! »

Si Résine, du LP Yser, aura un gros « blanc » au début, il sera celui qui aura la voix la plus proche du slam « des grands », et un discours sur les problèmes de la jeunesse, une performance presque proche du rap. Adrien (Jean-Jaurès) nous a emmenés à la pharmacie, où il a snobé la brosse à dent rejetée par tous pour choisir la plus belle, se rendant compte de la discrimination une fois rentré chez lui.
Doudou, de Godard-Roger, a parlé de réveils difficiles et des devoirs : « Tu espères avoir au moins un point, tu t'es quand même pas levé pour rien »… On ne peut pas tous les raconter, mais Pastèque nous a particulièrement émus, en parlant d'une séparation, mais pas banale, car à la fin, on apprenait qu'elle parlait de la disparition de son frère, avec des mots très bien choisis. Le jury lui attribuait d'ailleurs 10, 10 et 9,8.
Un moment d'émotion comme le slam peut en offrir, et en offrira certainement ce soir avec Picabora et Grand Corps Malade.
G.F.

L'Union - Publié le mercredi 23 mars 2011 à 07H54 

Nuit Du Slam Rémoise II

La nuit du slam à la Carto


Pour faire découvrir au plus grand nombre leur art de la parole et du verbe, les artistes de Slam tribu proposeront un tournoi de slam gratuit et ouvert à tous, de 18 à 20 heures dans le hall de la Cartonnerie.
Puis dès 20 heures, c'est dans la grande salle de la Cartonnerie que se déroulera la Nuit du slam avec au programme, en première partie, la création Picabora, le fruit d'un dispositif initié par quatre régions (Picardie, Champagne-Ardenne, Bourgogne et Rhône-Alpes).
Cette présentation sera suivie par le concert de Grand Corps Malade. Avec sa voix chaude et rauque, son phrasé particulier, il est celui qui a sorti de l'ombre et popularisé le slam en France. Son premier album « Midi 20 » sorti en 2006 a été vendu à plus de 600 000 exemplaires et si l'on ajoute les ventes du second en 2008, « Enfant de la ville », on atteint le chiffre totalement improbable d'un million.
Depuis, celui qui s'appelle Fabien Marsaud dans le civil, n'a cessé de mettre en avant son art auprès du grand public, des jeunes. A Reims, il reprendra sans doute de larges extraits de son dernier opus, « 3e temps », un CD encore très engagé.

L'Union - Publié le mercredi 23 mars 2011 à 07H54 

Du Slam à Ste Menehould !!!

Le slam, matière à part entière au lycée professionnel d'Argonne

Des élèves de 2nde suivent des cours de slam qui leur permettent d'avoir une meilleure approche
Des élèves de 2nde suivent des cours de slam qui leur permettent d'avoir une meilleure approche

Sainte-Ménehould (Marne) Pour vaincre leur timidité, les élèves ont choisi le slam pour s'exprimer et faciliter les relations.
DANS le cadre des cours de français et d'accompagnement personnalisés, une quinzaine d'élèves de seconde bac pro, filière MRCU (Métiers des relations clientèles et usagers) du lycée professionnel d'Argonne à Sainte-Ménehould suivent des cours de slam.
Ce projet artistique et culturel, financé par la Région Champagne-Ardenne, permet à ces étudiants de leur donner, à travers ce travail, une meilleure approche du métier qu'ils souhaitent pratiquer à la sortie de l'établissement scolaire.
Ils pourront mieux et plus facilement s'exprimer. Ils ont assisté à quatre ateliers de 2 heures qui sont dirigés par Slam Tribu de Reims, troupe déjà bien connue des spécialistes.
C'est la troisième année que le lycée travaille avec ce groupe rémois.

Finale régionale

Dans le cadre de cette formation, les élèves peuvent également assister à des spectacles à la Comète de Châlons-en-Champagne avec des intervenants extérieurs. La chose la plus importante, est de mener le projet à son terme, c'est-à-dire le slam.
Vendredi dernier, le cours était un peu spécial car c'était la dernière ligne droite avant la finale. En effet, devaient être choisis les quatre représentants à la finale régionale qui se déroulait hier à la Cartonnerie de Reims où plusieurs types d'établissements scolaires étaient présents.
Le rendu de cette journée et la mise en valeur de ce travail seront montrés au public par une exposition photos qui aura lieu les 1er et 2 avril prochains à l'occasion des journées portes ouvertes de l'établissement argonnais.

L'Union - Publié le mercredi 23 mars 2011 à 09H37 

dimanche 20 mars 2011

Nuit Du Slam Rémoise

A Reims, le slam acquiert ses lettres de noblesse

Grand corps malade a vendu un million d'exemplaires de

Le slameur préféré des Français à Reims… Pour ceux qui connaissent un peu ce milieu musical, la venue de Grand corps malade dans la cité des sacres le 23 mars n'a rien de bien surprenant. Reims est en effet depuis plusieurs années un des hauts lieux du slam.
A l'origine de cette montée en puissance : le collectif Slam tribu. Créé à Reims en 2005, il est composé d'artistes qui trustent depuis quelques années les titres de champion de France, participent à des compétitions mondiales et surtout font vivre leur art dans leur région. Pour cela, ils multiplient les manifestations comme les tournois, ateliers, interventions dans les festivals et récemment l'organisation du premier championnat d'Europe de l'histoire du slam. C'était en décembre dernier à Reims avec une compétition remportée par la Suissesse Lara Stoll.

Un tournoi de slam gratuit

En ce mois de mars, l'actualité est encore riche pour le collectif. Après une journée du slam à Paris et Reims hier, samedi 19 mars, il sera présent ce mercredi 23 mars à la Cartonnerie pour une série d'animations et un grand rendez-vous en soirée. Pour faire découvrir au plus grand nombre leur art de la parole et du verbe, les artistes de Slam tribu proposeront un tournoi de slam gratuit et ouvert à tous, de 18 à 20 heures dans le hall de la Cartonnerie.

Puis dès 20 heures, c'est dans la Grande salle de la Cartonnerie que se déroulera la Nuit du slam avec au programme, en première partie, la création Picabora puis en guest star Grand corps malade. Picabora est le fruit d'un dispositif initié par quatre régions (Picardie, Champagne-Ardenne, Bourgogne et Rhône-Alpes). Depuis 2007, des poètes, des écrivains, des slameurs, des membres d'ateliers d'écriture, des écoliers ou de simples amateurs de jeux linguistiques ont été invités à écrire sur dix mots pour, au final, présenter le résultat sur scène et publier un ouvrage collectif.

Grand corps malade sort cet art de l'ombre

Cette présentation sera suivie par le concert de Grand corps malade. Avec sa voix chaude et roque, son phrasé particulier, il est celui qui a sorti de l'ombre et popularisé le slam en France. Son premier album « Midi 20 » sorti en 2006 a été vendu à plus de 600.000 exemplaires et si l'on ajoute les ventes du second en 2008, « Enfant de la ville », on atteint le chiffre totalement improbable d'un million.
Depuis, celui qui s'appelle Fabien Marsaud dans le civil, n'a cessé de mettre en avant son art auprès du grand public, des jeunes. A Reims, il reprendra sans doute de larges extraits de son dernier opus, « 3ème temps », un CD encore très engagé. « Je n'essaie pas d'équilibrer mon album en mettant un peu plus d'engagement ici ou un peu plus d'autobiographie là », explique cependant Grand corps malade dans la présentation de cet album, tout en reconnaissant que « 3ème Temps » est plus ouvert que jamais sur la réalité sociale et politique. « Je ne sais pas si j'assume totalement le statut d'artiste engagé. Si j'ai toujours dit ce que j'avais envie de dire, j'essaie de constamment me rappeler pourquoi j'écris : je veux faire de la poésie à l'oral et, la poésie, c'est aussi raconter la société. Il y avait « Vu de ma fenêtre » sur le premier album, « Je viens de là » sur Enfant de la ville, mais j'aurai toujours un problème de légitimité à apparaître le poing levé. Alors, quand je fais un texte engagé, j'essaie de ne pas y aller avec de gros sabots. S'il y a quelques réflexions sur la dérive libérale dans « J'attends », c'est après un passage un peu introspectif. Mais « Éducation Nationale » est clairement engagé. »
Malgré le succès, il ne semble pas avoir changé sa méthode de travail : « J'écris très régulièrement. Un mois après la sortie d'Enfant de la ville, en mars 2008, j'ai écrit un texte, puis deux le mois suivant… L'enjeu est de ne pas écrire pour un album et, honnêtement, je crois bien y arriver. C'est exactement comme au temps du slam dans les bars : j'écris au kilomètre, selon l'humeur et le feeling du jour. Ces nouveaux textes ont donc été écrits au cours des deux dernières années, ce qui leur donne leur variété en terme d'ambiance. Mais je ne pense jamais à ce qu'il faut pour l'album, plus de textes rapides, ou graves, ou gais… »
G. A.-T.
La Nuit du slam, mercredi 23 mars avec, de 18 à 20 heures, un tournoi de slam gratuit dans le hall de la Cartonnerie. A partir de 20 heures, concert payant dans la grande salle de la Cartonnerie avec Grand Corps Malade précédé de Picabora : création slam. Renseignements et réservations au 03.26.36.72.40.

L'Union - Publié le dimanche 20 mars 2011 à 11H00

jeudi 17 mars 2011

Vagablonde et la belgitude ...

lundi 7 mars 2011

Dis moi encore dix mots - 2011

Lilipute - Fleur de trottoir

Lili n’aime pas l’anonymat
Elle veut son quart de gloire
Lili n’a pas mauvais karma
Elle sort un peu le soir

Elle est montée sur Paris
Et rêve des mille et une nuits

Lili se défend de la star ac
Mais elle déchantera pourtant
Lili a rencontré un mac
Et une carrière dans le vent

Elle travaille son image
Et égaye son corps sage

Des agapes inter-minables
Avec des monstres de passage
Elle escorte l’incontrôlable
Elle s’oblige au racolage

Lili suit des ogres dans le noir
Elle a trouvé un job, une passe
Elle fait des cauchemars
« Ça c’est Palace » !

Bout de chair, abattage
Harmonieusement vôtre
Choisissez l’effeuillage
Un billet pour la note

Lili fait son affaire
La main qui tremble
A tout pour plaire
Enfin, il semble …

Du boudoir aux maisons closes
Sur la route des plaisirs
Elle réseaute et s’expose
Ainsi soit pire

Lili a pignon sur rue
S’épanche dans sa vitrine
A une vie décousue
Lili c’est l’héroïne

Des haut-le-cœur
Des bas filés
Exit pudeur
Des dés pipés

Lili a l’éclat du porno chic
L’œil perdu mais complice
Lili c’est le joystick
De ces messieurs, un délice

Fille de joie, Fille de rien
Aux complaintes désabusées
Bonne à faire le tapin
Et à cueillir les paumés

Lili a des vertiges
Danse dans la neige pour oublier
Elle s’oublie et puis corrige
Se repoudre un peu le nez

Elle a accordé son cou
Aux heures suspendues
Elle est partie à pas de loup
Vers des espoirs déchus.

Vagablonde - 06/03/11

Festival Canton Conte - 1ère partie

Du slam pendant les vacances

Le slam, c'est tous les jours de 14 heures à 16 heures.
Le slam, c'est tous les jours de 14 heures à 16 heures.

En avant-première du festival des arts de la parole, appelé aussi Canton-Conte, un atelier slam pour les jeunes et les ados a ouvert ses portes, au 28 avenue de l'Europe.
Cet atelier, mis en place par le service culturel de la ville, associé au centre social, permet aux jeunes de pouvoir dialoguer et s'extérioriser grâce à la parole et l'écriture.

Pas évident, à première vue, pour des jeunes à trouver le bon chemin, mais avec l'aide de l'association Slam tribu de Reims et les deux intervenants que sont Damien Guillemin, alias M'sieurDam et Leslie Marquès, alias Vagablonde, deux professionnels du slam Rémois, ils vont vite acquérir l'expérience. Cependant, l'exigence est moins portée sur la qualité d'écriture (surtout pas sur l'orthographe) que sur l'imagination et l'interprétation.

Ces jeunes expérimentent différentes façons de s'exprimer, en changeant leur voix, leur attitude, leur émotion, d'abord en groupe, puis individuellement (ce qui est bien plus intimidant, mais bien plus révélateur !).
En parallèle, chaque participant écrit son propre poème.

Le but, outre la découverte de ce moyen d'expression, est de venir s'exprimer en public lors d'une scène slam, soit au canton-conte, ou encore lors de la soirée jeunes talents du 14 mai.
Tous sans doute, ne franchiront pas le pas, mais ils ont promis d'aller jusqu'au bout de l'aventure, c'est-à-dire partager un temps de parole, pour simplement dire ce qu'on a envie de dire.
 
L'Union, L'Ardennais - Publié le lundi 28 février 2011 à 11H00