vendredi 18 décembre 2009

Hou La Menteuse, elle est ...

... Donc je fuis

Je ne t’aime pas
Je n’aime personne
D’autre que moi
Moi et moi seule

Mon cœur,
Le temps passe
Et je t’oublie
Comme on oublie le goût
Amer du passé

Mon cœur,
Mes yeux sont secs

Mon cœur,
Mon ventre est calme

Il ne se tort plus
A ta voix ou à tes mots
Il ne bronche plus
Lors d’un énième texto

Je suis guéri
Je le vis bien
Je vous souris
Je vais bien

Je suis

*** Surtout

*** *** Menteuse

Mes yeux chagrins
Ne ferment plus
Ils revoient sans fin
Ton visage à l’affût

Et je palpite
Et je titube
Je me relève
Et je retombe … encore une fois …

Bien sûr que j’ai aimé
Bien sûr je n’attends rien
Bien sûr …

Bien sûr que je voudrais tout effacer
Bien sûr je n’oublie rien
Bien sûr …
18/12/2009

mercredi 16 décembre 2009

jingle bells, jingle bells ...

C'est bientôt nowel !!!

Oui mais avant et ce dès demain: a lieu la dernière scène slam rémoise de l'année 2009 !

Alors, je vous fais le topo:

Le slamtributien est en forme, n'a pas la grippe A, ne craint ni la neige ni le verglas et vous attend Jeudi 17 décembre 2009 au Pop Art Café de Reims (103 Rue de Neufchâtel) dès 20h.

Vous pouvez juger de la santé mentale de nos chers présentateurs que seront Culbutoké et M'Sieur Dam sur la vidéo ci dessous...



Et si vous êtes sages, on vous filera l'adresse de leur dealer ;)

dimanche 6 décembre 2009

Interlude

De vous à moi

Il est des heures somnambules où je traine la nuit comme elle traine l'absence.
Il est des heures funambules où sur le fil endormi c'est le vide qui me hante.

Quand nos corps endoloris par la peur
Ne goûteront plus qu'au silence

Quand nos lèvres simulacres
Se tairont sous la horde en transe

Quand le froid happera mon sein
Quand de toi je n'aurai plus rien

Quand cette vie chienne finira de tapiner les vieux utopistes
Serai je moins triste ?

Peut on soigner les blessures ancrées si profondément que les yeux ne s'émerveillent plus ?
Peut on ?

Savez vous qu'un sourire dissimule bien souvent la tristesse ?
Savez vous ?

Saurez vous alors percevoir mon regard absent ?
Saurez vous m'aimer avant que mes mains ne s'effritent sous le poids de l'âge ?
Saurez vous ?

Et quand dans un dernier souffle je penserai à toi
... Sourirai je ?

N'aurais je donc que des souvenirs papier jauni qui sentent le vieux ?

Avant que la cloche ne sonne le glas
Avant que le ciel ne gronde
Avant qu'il ne pleuve sur moi

Saurez vous me prendre par le cœur, en retour ?
Saurez vous prendre mon corps, par l'amour ?

Aurai je encore le temps pour danser dans vos bras ?

Il est des heures somnambules où je traine la nuit comme elle traine l'absence.
Il est des heures funambules où sur le fil endormi c'est le vide qui me hante.


06/12/2009

vendredi 4 décembre 2009

A Wudette ...

Un, deux, trois ... Soleil !

Pour une poupette
Un petit prince

J'apprendrai mille et une comptines
Et les chansons du monde entier
Je relirai tous les "Martine"
Passerai des heures à dessiner

J'inventerai de nouvelles couleurs
Et te ferai même voyager
Au pays de tes rêves

Dans le plus beau des royaumes
Dans ta chambre pirate
Fée des bois, astronome...

Pour un poupon
Une princesse


Je boirai le thé dans une dinette
Rejouerai aux légos et aux barbies
Je t'abonnerai à Pirouette
Toboggan ou Okapi

Je récrirai au Père Noël
Ferai un cache cache dans la cuisine
Passerai des dimanches pâte à sel
Lors des week end grise mine


Pour une chouquette
Un petit ange


Je soignerai les bobos et les chagrins
Et quand viendront les nuits de fièvre
Je combattrai le malin
Et toutes les mauvaises sorcières

Je trainerai les cours de danse
Ou les compet' de rugby
Tu seras ma plus belle chance
Le rayon de soleil de toute ma vie
...

Alors un jour
Oui, un beau jour !

J'offrirai le guide des prénoms
Le magazine "Famille"
Et une paire de chaussons

En attendant j'écris
Et je vous conte
Mes amoureuses mésaventures

Mais n'ayez crainte
J'y crois toujours
Et puis demain
Il fera jour ...

Dédicacé à la petite Camille, Décembre 2009.

mercredi 25 novembre 2009

life is Bio-tiful !

Défi lancé le 17/11/09 ... quoi de mieux, le jour de sa fête, que de se faire servir sa propre bio sur un plateau ? Je vous laisse lire les idées retournées par quelques proches amis...

Mais le défi fut surtout un exercice de style pour Sam Tach' (slameur de Tours) qui s'est pris au jeu et m'a rendu une bio en farfouillant ici et là dans ma vie, dans mes mots, dans ces pages ...

PMW alias Poussin
"enfant perdue retrouvée dans les champs de blé qui a su parler et jouer avec les mots avant de marcher!"

Madame Bidule
"mécagicienne des mots embarquée sur un bateau livre."

Titi
"Jolie blonde qui à le vague à l'âme, jolie âme qui a le vagablonde! (Avec la voix de frédéric Mitterrand ça marche mieux)."

Maxime
"après quelques années dans une filière chômage, la vagablonde se textifie vocalement avec l'âge"

Bidoo
"drogue alcool et sexe ..."

Thomas
"La féminité à fleur de plume."

Flore
"une coquine qui joue avec les mots et qui charme tout le monde."

Onizuka
"petite cousine d'obelix tombée dans le fut de bière toute petite...
muse de Poséidon qui s exprime quand la révolte gronde, la vague abonde...
vagab, esprit des fôrets permettant de comprendre l'onde...
quelle est ton identité?..."

Sam Tach'
"Vagablonde c’est pas le vague à l’âme d’une blonde débile qui déboule bille en tête pour nous narrer des sornettes futiles !
D’où vient elle ? On s’en moque.
Depuis quand slam-t-elle ?? On s’en moque
L’important n’est pas là :« Vagablonde milite pour elle même et règne sur son univers très personnel ... »
Elle n’est ni une femme, ni une enfant et encore moins une vieillarde !!
Passagère intemporelle de son époque, elle nous parle d’amour, de ses amours, au sens large du terme. Qu'elle nous prenne par le cœur pour nous parler d’une ville ou d’un ex regretté … Le point de vue est toujours personnel. N’ayons pas peur des mots il s’agit de poésie lyrique pure et simple, pas gnian gnian pas pompeuse juste vrai et sincère. En effet derrière un lexique courant que ce soit en français ou en anglais , la miss laisse au fil des vers se dégager une poésie subtile qui dépasse le jeu de mots pour laisser se deviner d’autre voix en elles … Tout n’est que double sens , conscients ou non ?? Peu importe, la poésie de Vagablonde est une photographie d’elle-même. Elle s’observe et se jauge sur papier en superposant recul et passion…
Et si c’était ça sa recette pour battre le temps ?? Ne s’étonner de rien mais s’émerveiller de tout ... "


c'est pas la classe ça ? ;)

samedi 21 novembre 2009

to my ghost

A défaut de me comprendre ... il faut peut être écouter ...

Découvrez la playlist Blog 2 avec Benjamin Biolay

mardi 27 octobre 2009

PS: tu m'as manqué

Lyon - 25 10 09 -

Mon amour,

Je t'écris d'une chambre inconnue et vide où le chaos de la nuit fait place au silence d'un matin tiède.
Les yeux chargés de bonheur, quelques jours sur ton cœur m'ont permis de sourire et de ne penser au pire.
Si prêt de toi, j'oublie l'odeur de la mort, je vais de nouveau te quitter encore.

Il y a comme un goût d'inachevé dans l'air, comme une aventure maquillée par le temps. Je déserte tes envies, je suis éphémère, et pourtant ...
Je t'ai trouvé, mon coin de paradis, mon soleil les jours de pluie.

Je pense à ce train qui quittera le quai dans l'heure. Ce quai, emprunt de baisers de passage balayés par le vent. Celui des rencontres informelles, des aléas et autres chemins de traverses.

Tes monts et merveilles dorment encore quand moi je veille l'aurore, sur tes pentes. Étourdie par ma bêtise, je pleure déjà les
réveils sans toi. Mes yeux fontaines sècheront et décembre nous illuminera.

Un fond de Saxe dans ta bouche, tu m'avales et je circule dans tes veines, tes artères. Dans ce flux continuel qui m'éloigne de toi, mon éternelle, ma presqu'île, ma tour rose de Babel.

De l'autre côté du pont, je viendrai attendre, quand les poètes plaignent la vie. De la Guill' à la Tête d'Or, dans tes bras pour m'éteindre, c'est ici, c'est toi: ma ville.

A toi, à moi, à ce que nous étions, à ce que nous serons... LYON.

lundi 26 octobre 2009

Se taire ... juste un instant ...

Photo prise le 24/10/09 - Parc de la Tête d'Or - Lyon

Découvrez la playlist Blog avec Vanessa Paradis

mercredi 7 octobre 2009

Gluttony is not a bad fault ...

Once upon a time

When our mouths were a kingdom,
We reigned on the Wonderland.
Like two wild dumb
On a same frantic rythm.

You, Lord of pleasure.
Me, Marchioness of angels.
With a shared fire,
We were boasting in front of devils.

Honey or Ivory:
Hot bodies mixed.
And like a tsunami,
We lost ourselves in the Styx ...

My hips still remember your hands
And your breath on my belly
Was just an electric waistband
Sweaty sweety, you were my lolly !

The pronounced scent of caramel
Reminded the flavour of our fleshes.
I was your candy apple,
Porn food for delicious kisses.

I gave you a last sign.
But our shadows have flown.
At the end of the night,
My soul is alone ...

Now, you are dethroned,
My
poor king.
And where is my crown?
Cause I'm a Princess of ... nothing.
Octobre 2009

mardi 6 octobre 2009

few words


Juillet 2009

lundi 5 octobre 2009

Acte 1 Scène 2 ;)


Petit road trip à Berlin avec Slam Tribu du 30/09 au 04/10.

Retrouvailles avec La Tribut Du Verbe (Lyon), Lord Myke Jam et Mitoff (Troyes).

Rencontres au rendez vous, hors de France, hors de portée parfois ...

Pour découvrir nos 5 jours slamistiquement berlinois ... c'est ici !

A bientôt,

Vaga (ou sa 2eme scène à Berlin avec Wanted: Effet Diamant ...)

mardi 8 septembre 2009

J'aime ... donc je suis ?

La mariée était en noir

L'amour frappe toujours deux fois
Et ce fut ... toi

Peintre du dimanche
Artiste amateur
Pour qui mon corps flanche
Et qui en a aussi peur

Je pose
Me dévoile
J'ose
Je suis ta toile

Palette de dix mots qui ripent
Palette de dix doigts
J'me suis pris mot compte triple
J'ai pris cher ce soir là

J'ai voulu voir la vie en rose
Mais je l'ai vu plutôt en bleus

*** Pas un bleu ciel ***
*** Un beau pastel ***
*** Un bleu criard ***
*** Un peu bâtard ***

Dégradé de couleurs
Ma peau comme unique support
Nuancier de douleur
Mon ventre hurle à la mort

Quand l'artiste s'exprime
Dans toute sa splendeur
C'est rouge sanguine
Que devient la saveur ... de nos ébats

Dont la grandeur
A corps et à cris
Transpire la peur
Et le mépris

J'ai voulu voir la vie en rose
Mais je l'ai vu plutôt en bleus

*** Pas un bleu layette ***
*** Du genre bébé bavette ***
*** Un bleu orage, Ô desespoir ***
*** Un bleu cendres, un bleu noir ***

J'ai vu toutes les couleurs
Des rouges
Des mauves
Aux violacés

Des rouges
Des mauves
Aux viols, assez !

Body painting, Art nouveau

Pour un méta-homme
Parfait en apparence
Nommer ces hématomes
Se rendre à l'évidence

Qui aime bien, châtie bien
Il m'aime donc en entier
Puisque de ses mains
Je reçois ses baisers ...


Un peu
*Beaucoup
** Passionnément
*** A la folie
**** Plus du tout

Rodéo de dépit
Je gise entrailles à l'air
K.O. de folie
Je suis six pieds sous terre

Chez moi, il y a de l'amour à en pleurer
Chez moi, il y a de l'amour à en crever

De l'amour sur mes joues roses
Empruntes de brume ... et d'ecchymoses.
Septembre 2009

vendredi 7 août 2009

Omnes vulnerant, ultima necat

Wanted: Effet Diamant

A défaut de comprendre
A défaut de me comprendre

Il faut peut être écouter ...

Mars ou Vénus
Qu'importe
Il est Soleil
et, elle, la Lune

Ce soir, la voilà belle
Entière, blonde,
Ronde, pleine d'amour
Cherchant en vain l'ami, l'amant et les toujours

Trônant, majestueuse, parmi
Les clochettes de lumière qui
Filent avec le temps
Elle apparait triste, seule, elle l'attend.

Lui
Dont les couchers font chavirer
Les plus timides faiseurs de rimes

Lui
Joyau à l'éclat sans pareil
24 carats, une pure merveille

A l'orée du jour
Le Soleil danse
Et fait de l'ombre
A la belle bleue

A l'orée du jour
La Lune panse
Ses plaies béantes
Comme elle le peut

Pour un tango intime
Un pas de deux
Trois quart de Lune
Ils se suivent, se complètent
Ils se fuient, ils se guettent

Puis un jour, ils se retrouvent
Tournent, s'enivrent et s'éclipsent
Revivent, enfin, l'instant
En deux temps trois mouvements

Au septième ciel devenu noir
Elle luit sous sa coupe
Il jouit sous sa croupe
Et se séparent

Au crépuscule de la vie
Mocassins blancs ou ballerines roses
Qu'importe
Ils ont dansé ensemble

Au crépuscule de ma vie
Je fuis le jour de peur
Qu'il ne me nuit ...
Juillet - Août 2009

mercredi 22 juillet 2009

La décadanse contemporaine

Hommage

Libérée des canons de beauté
Des vaillants petits soldats

Dure doctrin
e de la mobilité
Pour une troupe de petits rats

Au creux des tableaux factices
Danse-Théâtre de vie
Des toiles où elle tisse
Talent et alchimie

Prendre place au delà de la scène
Prendre place au delà de la peine
Et le corps chargé d'histoire
Qui "parle avec elle"
Retrouve sa mémoire

Un parre-terre d' œillets pour des étoiles
Constellation de chair, tendre et pâle
Danser ici ou ailleurs
Le temps d'un "Café Müller"

Fumer le jour
En faire de l'art
Comme l'anamour
Entre hommes et femmes

Le buste souple, bras élancés
Des petons pour rondes célèbres
Et la lumière perçant l'éternité
Donne à l'étoffe un corps amer

Vous dansiez l'amour
Vous dansiez la mort

Vous dansiez tout court
Vous dansiez encore


Disciples fidèles

Huis clos sans fin
Paris - Wuppertal
Le plus beau des parfums

Tranquille déraison
Mélancolie des âmes
Au fil des saisons
Le sacre pour Madame

Vous dansiez l'amour
Vous dansiez la mort
Vous dansiez tout court
Vous danserez encore ...

hommage à Pina Bausch, décédée le 30 juin 2009.

vendredi 26 juin 2009

On patauge ?

Si Vagablonde est une pin-up navy, point de hasard!
C'est un signe d'eau, de vie, de mer ou de pluie ...

A traîner mes bottes de caoutchouc, à sauter dans les flaques telle mimi cracra ("l'eau, elle aime ça"), j'ai passé une partie de mes jeux d'enfant, dehors, à "gauiller", dans les jardins, les bacs à sable et autres parcs.

Armée d'une bouée en plastique canard, d'une peluche canard, d'une canne à pêche (... aux canards), comment voulez vous que je ne succombe pas aujourd'hui aux charmes de nos chers Ducky, qu'il soit déco, rigolo ou vibro ! Ils envahissent la salle de bain, OUI à l'invasion des canards en plastique !

Souvenez vous de vos premiers barbotages, de votre premier livre de bain et de son odeur en plastique si prononcée... et bien il revient de plus belle, mais cette fois, il est réservé aux adultes. Il a cette même odeur et à chaque page, Ducky, roi de la pataugeoire, vous conseille (suivant le thème du livre).

Pataugez, Barbotez ... enjoy !


pour ceux qui sont à la plage,

pour s'occuper le temps d'un masque de beauté!

pour les coquineries sous-marines ...

dimanche 7 juin 2009

a tribute to Gutunberg ?

B.A.T.

Ça y est, tout va bien. J'ai tourné la page.
Enfin non, j'ai carrément changé de bouquin.

*** Pour désaimer ***
*** Pour éviter ***

De revenir sur des pages
Soigneusement cornées
De relire quelques passages
Complètement dépassés

Faire un autodafé
De tout
De ma mémoire
De nous
De cette histoire

J'ai donc adopté le concept de l'échange équivalent
Pris ma carte fidèle abonnée
A la BU de quartier
J'emprunte / J'essaie / Je rends

Si l'histoire est compliquée
Si le héros est ennuyant
J'emprunte / J'essaie / Je rends

Rappel à l'attention des usagers
Pour une durée de 3 semaines
5 documents prêtés
C'est décidé, j'enchaîne !

Des brefs essais
Des polars
Des études ethno - socio - anthropo - pas logiques
Et autres carnets de voyage

M'ont redonné goût à la lecture
Même s'il m'arrive dme contenter
D'une 4ème de couverture
Ou d'un simple résumé

Certes, j'ai bien le temps
Pour investir
Dans l'encyclopédie de la vie

Certes, j'ai bien le temps
Pour m'investir
Dans le tourbillon de l'ennui

Mais j'en ai assez
D'emprunter, d'essayer et de rendre
J'en ai assez
Qu'on m'emprunte, qu'on m'essaie, qu'on m'abîme

*** Pour espérer ***
*** Pour ré-aimer ***

J'ai pris courage et stylo
Inventé ma calligraphie
Couché quelques maux
Mis des points sur les i

S'il le faut
J'irai l'chercher chez l'éditeur
S'il le faut
Je deviendrai entrepreneur

Avec ma propre imprimerie
Je le confectionnerai avec minutie
Lettre par lettre
Phrase après phrase

Sans brûler les étapes
Sans connaître la fin
Résilions les attaques
Justifions les moyens

Pour déceler les petits signes
Soigner la préface
Pour lire entre ses lignes
Simplifier les paragraphes

Et faire de lui mon recueil de poésie
Mon livre de chevet
Vous savez, ce livre qui
Ne vous quitte jamais

Qu'on prend plaisir à relire
Car on apprend tous les jours
Puis s'amuser à rougir
Quand on découvre l'amour

Et l'avoir dans la peau même
Comme une encre indélébile
Comme une amoureuse invisible
Pour faire, enfin, rimer Carpe Diem avec ... avec je t'aime.
mai-juin 2009

jeudi 4 juin 2009

The it girl

Clara Bow ou la nouvelle idole de Vagablonde !!!

Mi femme fatale mi ingénue, Clara Bow fut une actrice défrayant la chronique pendant les années folles. Vedette incontestable du grand écran, Hollywood se l'arrache et finira par abîmer cette femme libérée, trop pour certains...
Pas moins de 57 films entre 1922 et 1933, rare pour une femme à l'époque. Son premier succès date de 1925 avec "La soif de vivre" qui révèle un talent particulier: l'attirance quasi animale qu'elle exerce sur les spectateurs et ses partenaires masculins. Cette sexualité sans fard ni détour fut à l'époque baptisée “It”.

Pourquoi Vagablonde est elle fan ?
- parce qu'elle est en avance sur son temps
- parce qu'elle est ... it ! (1927, cliquez sur les photos pour les agrandir)

- parce qu'elle a la classe
- pour ses célèbres répliques dont : "Plus je vois les hommes, plus j'aime les chiens".
- parce qu'elle ressemble étrangement à Vagablonde en pin up navy ...

Clara Bow ou l'ancêtre de Vagablonde !!!

mercredi 27 mai 2009

bons baisers de ...

PARIS en 5 lettres

Pour ne jamais m'en lasser ou la trouver fade
Admirer encore jardins et façades

Je resterai touriste à fables
Amusée de la voir à toute heure parée de ses plus beaux éclats
De la voir à toute heure illuminée par des flashs Canon ou Nokia
Sous des nuées de bus japonais
Sous des ruées de supporters marseillais

Je resterai touriste aimable
Souriant à ses artistes amateurs
Croquant des bouts de vie
Crayonnant gavroches et hippies

Arrogante cité où tout vous explose à la gueule
Dès la première station de métro
Renvoyé à ton rang provincial
On te filtre, on te trie dans les files sans pass Navigo

Sur ses murs ou sur ses rampes, un bouillon de culture
Pour nous rappeler que tout est là
Welcome in a Big Brother !
Nul besoin d’aller ailleurs

Rien d’autre que Paname
La Villette, Olympia, Chaillot

La Boule Noire, le Grand Rex, Trabendo
Beaubourg, Le Louvre, Versailles

Je suis touriste culturelle
Je parcours les strapontins
Les
vernissages mondains
Et autres soirées impersonnelles

Idéal historique, ville révolutionnaire
Depuis toujours, Paris Nanterre
Éprise à la Bastille ou Paris plage
Sous ses pavés, l'orage

Des scandales et points levés
Pour nos femmes pilulées
Pour nos jeunes dénigrés
Pour nos Hommes, Paris Sorbonne

Séductrice de toujours, mégapole du désir
Enjoleuse des beaux jours, monopole des sourires
Ses guinguettes, des témoins de tous temps
Conter fleurette d’ Hugo à Maupassant

Muse glamour pour poètes maudits
Muse vautour pour cinéastes interdits


Sa folie des grandeurs traîne
Des salles obscures aux maisons closes
Et ses soupirs transpirent
De luxure ou d’overdose

Ville amante donnant aux baisers Doisneau
Un goût d’aventure
Ville affriolante donnant aux nouveaux bobos
Une drôle d’allure

Je suis touriste désappointée
Par son horizon bétonné
Mais si c’est avec lui
Je veux bien, vivre ici. PARIS.

mai 2009

mardi 26 mai 2009

les yeux revolvers ...

L’œil rincé

Ne vous a-t-on jamais dit, par prudence, de toucher avec les yeux ?
Alors je t’observe, avec insistance,
De bas en haut … et plus encore

Sous mes paupières fardées d’ombre timide
J’imagine les traits
J’imagine les courbes
J’aperçois ton allure
Je dessine ta carrure

Approche !
Approche dont de mon champ de vision
Que je te déshabille
D’un regard franc et sincère
Que je t’examine
En long… en large … et en travers

***** J’attends
***** ***** J’attends

Et ma persistance rétinienne sera comblée
Par cette valse frénétique
Ce mouvement passionné
Un déluge onirique

De mes cils à tes joues
De tes lèvres à mon cou

Sous mes paupières fardées de lumière tamisée
Je découvre ta peau
J’en explore ces grains de beau-
-té je vagabonde à ton souffle
De tes pieds à ta bouche

Tes yeux braqués sur moi
Ne procurent que plaisir
Je ferme alors les miens
Je me sens … partir

Alors regarde ! Et dévisage
Tel un divin supplice
De cet instant sauvage
Faire un feu d’artifice

Pour une nuit lacrymale
Te fixer jusqu’à l’aube
Pour un cri abyssal
Tes clins d’œil … sous ma robe

Et quand mes yeux papillonnent
De plus en plus vite, de plus en plus fort
Car nos prunelles ont aussi leur couchant
Quand monte l’extase au septième ciel
Car tes perles sont déjà au firmament

Alors, mes pupilles crépitent tel un film en noir et blanc
Qu’on aurait colorisé à coups de pastels
Telles des billes qui tourbillonnent - toujours et encore - comme c’est charmant
Et ne finir que par voir un délice d’arc en ciel !!!

Et retomber la tête dans les nuages
***** Visage hagard
***** ***** Complètement stone

Sous mes paupières fardées de lumière blanche
La larme à l’œil
Sourire aux lèvres
***** Je vous souhaite une bonne nuit …

avril 2009

dimanche 24 mai 2009

est ce que tu aimes ?

Chose promise, chose due, je m'en vais vous présenter une artiste que j'apprécie particulièrement pour la qualité de son travail et également pour son originalité.

Stefanie Schneider est une photographe allemande connue pour ses "blows up", des cliqués réalisés à l'aide de produits polaroïd périmés qui donnent des surprises chromatiques, des trous, halos et autres dégradations chimiques.

Ses instants photographiques vagabondent entre le cinéma, la photo et la peinture pop anglaise des fifties...
Toujours dans la même veine, son travail s'appuie sur la fascination pour le rêve américain, Hollywood avec un brin de critique de la société, des personnages souvent perçus comme des marginaux ou évoluant dans un monde surréel !

Ses dernières impressions ont été le shooting pour le dernier album de .... Cyndi Lauper !

En quelques notes, en quelques clics ..
. voici :


mardi 19 mai 2009

telle Mary Read ...

Ô Capitaine

Ô capitaine, mon capitaine
J’ai vu par-dessus bord
Une femme à la mer
Ayant perdu le nord
Et qui s’échouera … célib’ à terre

Pour oublier ce jeune marin
Qui promit une histoire magnifique
Pour oublier ce gros crétin
Avec qui ce fut … Titanic

Ce jeune marin
Que j’ai aimé
Jusqu’à plus soif
Puis j’ai perdu pied
Et bu la tasse

Oui ! oui car à Vin-cent
Ou mille lieues sous les mers
Ya toujours un espoir
Une vaine lumière

Accrochée à mon radeau
Car médusée de mon état

J’me suis rel’vée
Le cœur bancal
J’ai bien ramé
M’suis fait la malle

Vers la route du Rhum
Pour un tour du monde en solitaire
Sans assistance, sans personne
Sans carte ni repères

Destination inconnue
Où craintes et peurs j’inhibe
Allez, barre à tribord toute Captain !
On trouvr’a peut être les Caraïbes

Un Jack Sparrow sur son BlackPearl
J’kiffe les pirates et les voleurs

Des gens d’passage, d’un bref instant
Qui prennent mon vogue à l’âme
Ma vague à l’homme
Et y surfent un moment...

Me r’mettent sur pied
Pour lever l’ancre
Face aux dangers
Sans nœud au ventre

Ô capitaine, mon capitaine
J’ai vu par-dessus bord
Le jeune marin
Pris de remords

Soit disant perdu
Dans les bras de naïades
Des pauvres folles
Séduites par tes jolies tirades

Toi ! le vieux loup de mer
Que j’accable de tous mes maux
Toi ! le fantôme dévastateur
Jugé coupable, c’est pas trop tôt

Mais j’me rassure
Car quand les sirènes, ton heure, sonneront
Elles te mèneront tout droit, direct, vers le fond

Et moi, la sombre épave
Où il reste encore en cale
2 – 3 trésors cachés
Des sentiments bien pâles
Enfouis ... mais pas sous clés

Alors j’ai tourné la page
Sur des flots tranquilles
Je pars à l’abordage
Je charme et je pille !

Ô capitaine, mon capitaine
Le jour se lève
L’horizon clair
Le jeune marin
Est loin derrière

Parc’que messieurs
On n’oublie pas
Quand ça chavire

Parc’que mesdames
On n’amarre pas
Un bateau ivre.

février 2009

vendredi 15 mai 2009

explication

Si ces pages serviront à décrire et mettre en forme cette facette tantôt délurée tantôt mélancolique, elles sont aussi un prétexte pour dévoiler ici mes envies, mes idées (si si, ça arrive!), mes coups de cœur et autres découvertes telle Indiana Jones au féminin.

Lasso et chapeau de cowgirl à la main, partir à la recherche de nouveautés, partir ... on the road et garder ses yeux d'enfants pour faire de chaque jour un tour de magie... enfin essayer !

mardi 12 mai 2009

who's Vagablonde ?

Vagablonde c'est une image, une métaphore, une facette, une facétie, une caresse oubliée, un paroxysme, un paradoxe, une pin up destituée...