Musique et ciné pour les soirées d'été
Les jouets optiques ont suscité l'intérêt et l'amusement du public .
REIMS (Marne) Pique-niquer sur des places ou des squares de quartier, découvrir l'histoire du cinéma, et assister à une projection en plein air : C'est « vivre l'été à Reims » !
DES tables, sous les arbres. Des Rémois qui pique-niquent, en écoutant du jazz : On se croirait presque à Juan-les-Pins !
Hier soir, dans le square Alexandre-Henrot, l'ambiance est particulière : musique et ciné se sont associés pour que les habitants du quartier Clairmarais - et les autres - vivent « l'été à Reims » comme le propose le programme.
Hier soir, dans le square Alexandre-Henrot, l'ambiance est particulière : musique et ciné se sont associés pour que les habitants du quartier Clairmarais - et les autres - vivent « l'été à Reims » comme le propose le programme.
Jouets optiques
« On cherche à occuper les lieux les plus proches des habitations, ayant un certain cachet, en concertation avec les conseils de quartier » précise Grégory Iwanciu, coordonnateur de l'évènement.
Apparemment, nombre de rémois ignoraient l'existence du square « Alexandre-Henrot » un peu caché derrière la maison de quartier ! « Notre meilleur souvenir : la soirée d'Orgeval. Ils avaient installé un canon à confettis, filmaient les gens, posaient des questions sur le cinéma » confie Romain Delange, réalisateur d'un moyen métrage tourné en Champagne-Ardenne « L'autre monde » et d'un court métrage avec Nathalie Baye, présenté cette année à Cannes.
Les expositions d'« Explora Cinéma » expliquent l'origine du 7e art.
« Nous présentons des jouets optiques inventés au début du 19e siècle » explique Benoît Grisonnet, animateur de ces ateliers.
Très intrigués, les visiteurs feuillettent les « folioscopes » encore appelés « flip-book », regardent tourner les zooscopes et thaumatropes, tous basés sur le principe de la persistance rétinienne, à l'origine du cinéma.
Avant la projection, deux concerts, proposés par la Maison de Quartier. D'abord, « Amphétamin », groupe rémois de rock progressif, fondé par Sébastian, chanteur et guitariste.
Dans la lignée du groupe « The Cure » dans leur période coldwawe, les quatre musiciens emportent le public dans une musique planante, pleine d'émotions, dominée par la voix superbe du chanteur. Prenant la suite, « Big Charley » et ses « Bad Guys » ont donné envie de danser sur leurs bons vieux rocks and blues. La nuit tombe enfin. On s'installe dans les transats : Place au ciné !
L'Union - Publié le jeudi 04 août 2011 à 10H00
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