Ô capitaine, mon capitaine
J’ai vu par-dessus bord
Une femme à la mer
Ayant perdu le nord
Et qui s’échouera … célib’ à terre
Pour oublier ce jeune marin
Qui promit une histoire magnifique
Pour oublier ce gros crétin
Avec qui ce fut … Titanic
Ce jeune marin
Que j’ai aimé
Jusqu’à plus soif
Puis j’ai perdu pied
Et bu la tasse
Oui ! oui car à Vin-cent
Ou mille lieues sous les mers
Ya toujours un espoir
Une vaine lumière
Accrochée à mon radeau
Car médusée de mon état
J’me suis rel’vée
Le cœur bancal
J’ai bien ramé
M’suis fait la malle
Vers la route du Rhum
Pour un tour du monde en solitaire
Sans assistance, sans personne
Sans carte ni repères
Destination inconnue
Où craintes et peurs j’inhibe
Allez, barre à tribord toute Captain !
On trouvr’a peut être les Caraïbes
Un Jack Sparrow sur son BlackPearl
J’kiffe les pirates et les voleurs
Des gens d’passage, d’un bref instant
Qui prennent mon vogue à l’âme
Ma vague à l’homme
Et y surfent un moment...
Me r’mettent sur pied
Pour lever l’ancre
Face aux dangers
Sans nœud au ventre
Ô capitaine, mon capitaine
J’ai vu par-dessus bord
Le jeune marin
Pris de remords
Soit disant perdu
Dans les bras de naïades
Des pauvres folles
Séduites par tes jolies tirades
Toi ! le vieux loup de mer
Que j’accable de tous mes maux
Toi ! le fantôme dévastateur
Jugé coupable, c’est pas trop tôt
Mais j’me rassure
Car quand les sirènes, ton heure, sonneront
Elles te mèneront tout droit, direct, vers le fond
Et moi, la sombre épave
Où il reste encore en cale
2 – 3 trésors cachés
Des sentiments bien pâles
Enfouis ... mais pas sous clés
Alors j’ai tourné la page
Sur des flots tranquilles
Je pars à l’abordage
Je charme et je pille !
Ô capitaine, mon capitaine
Le jour se lève
L’horizon clair
Le jeune marin
Est loin derrière
Parc’que messieurs
On n’oublie pas
Quand ça chavire
Parc’que mesdames
On n’amarre pas
Un bateau ivre.
février 2009
1 commentaires:
Vive Mary Read et Anne Bonney, les seules vraies pirates !
Enregistrer un commentaire