Bonjour ...
T’es là toi ?
Ça faisait longtemps
Comme on s’retrouve
Ça fait un an
Qu’on s’tourne autour
Laisse moi te regarder
T’as fière allure
T’as pas changé
Nous deux c’est, c’est une histoire qui dure
C’est l’évidence
C’est des nuits torpillées
Par nos silences
Par des mots ... chut ... désolés
C’est à rien y comprendre
On s’envisage comme on se lasse
C’est à vouloir se pendre
A nos cous, ça nous dépasse
C’est se connaître par cœur
Du bout de nos doigts
De ma pâle chaleur
A ton souffle trop froid
Parce qu'on se ressemble
Parce que je t'aime comme je te déteste
Parce que t'es la seule personne
A savoir là où le bât blesse ...
Alors t’es là toi ?
Mais, pourquoi tu reviens ?
Qu’est ce que tu veux ?
Tu comprends vraiment rien
Et pourquoi je baisse les yeux ?
J’ai peine à t’regarder
Toi et ton air désolé
Ton allure bancroche
Et ta gueule ingrate et moche
J’veux qu’tu m’oublies
Qu’ tu m’abandonnes
Et me touche pas
Sinon j'te cogne
Et baisse le ton
Tu vas trop loin
Alors vas- y, vas- y viens
Vas- y cours, cours sur mon poing
Tu m’fais pas peur
J’ai pas besoin de toi
J’ai trop de rancœur
Et j’pardonne pas
Et puis tu m’gênes
Tu prends trop d’place
Tu parles trop fort
Et tu m’oppresses
J’veux qu’tu dégages
Qu’tu m'foutes la paix
T’es l’grand carnage
T’es le couteau et moi la plaie …
T’es toujours là toi ?
Fidèle au poste
Quand tout fout l’camp
Tu m’fais escorte
Quand c’est l’hiver en plein printemps
J’ai tout perdu
Mais j'ai rien oublié
On ne m’y prendra plus
En attendant, pour avancer
Me laisse pas seule
Et reste un peu
Viens m’consoler
Quand j’baisse les yeux
Et puis tu sais, les nuits sont bien
Trop longues sans toi
Viens m’réchauffer
J’ai les pieds froids
Quand ya plus qu’nous
Les heures sont blanches
Comme un triste arrière goût
Comme un triste dimanche
Parce que toi,
T’es comme deux claques
Puis une caresse
Viens dans mes bras
Même si ça m’blesse
Bonjour à toi
Bonjour tristesse …
Avril 2012